lundi 10 novembre 2014

Développer les compétences clés des managers avec Les Nouvelles Aventures de Sindbad

Le problème de la formation professionnelle a toujours été de ne pas se limiter à un apport de "savoirs" qui peuvent rester sans utilité pratique s'ils ne passent pas dans les comportements effectifs. La formation professionnelle doit apporter des compétences qui sont de vraies aptitudes à résoudre des situations-métier en faisant appel à des ressources que l'on a appris à mobiliser. C'est dans cette optique que les jeux de rôles ont toujours été privilégiés. Or, le serious game est une large mise en scène ludique de tels jeux de rôles.

Dans notre serious game, le joueur-apprenant n'arrive pas sans préparation dans la situation-problème qu'il doit résoudre. Dans des scènes préparatoires il rencontre des experts (Erasme, Pic de la Mirandole, Machiavel, Léonard de Vinci...), qui lui donnent des conseils, des méthodes et le font réfléchir aux problèmes qu'il va rencontrer. Dans ces préparations des savoirs lui sont donc proposés. Il doit les mettre en œuvre dans les situations qu'il va ensuite traverser : ils deviendront des savoir-faire.

Rencontre avec Erasme


Dans les étapes de jeu, le joueur-apprenant est mis en face de situations-problèmes typiques du management, situations qu'il doit résoudre au mieux. Il a à sa disposition divers choix d'interventions. Chaque choix provoque des réactions des protagonistes de la situation. Il doit gérer ces réactions pour atteindre les objectifs fixés. C'est dans ces interactions que le joueur-apprenant va acquérir des compétences. 

Quelles sont ces compétences ? 

 

1- La compétence à l'analyse de situation

 

Face à chaque situation qui se présente à lui, le joueur-apprenant, s'il veut atteindre les objectifs définis, est obligé de la comprendre. Les situations et les objectifs à atteindre étant divers, cette compétence, plus ou moins intuitive à l'analyse, se développe progressivement. Diverses ressources lui sont offertes pour cela.

2- La compétence à l'adaptation

 

Les réactions des protagonistes de la situation font évoluer celle-ci d'une manière volontairement surprenante. Pour atteindre les objectifs assignés, le joueur-apprenant ne doit pas être déstabiliser et il doit, au contraire, trouver des ressources pour faire front et reprendre en main la situation.

3- La compétence à la prévision des réactions d'autrui

 

A chaque possibilité d'intervention, un choix d'actions est proposé au joueur-apprenant. Il est obligé de réfléchir à ce qui risque de se produire s'il agit comme ceci ou comme cela, compte tenu de la situation et de ce qu'il comprend de la personnalité de son vis-à-vis. Il intègre donc progressivement cette capacité de prévision des réactions possibles de ses interlocuteurs.

4- La compétence au pilotage des divers dialogues et débats

 

Le joueur-apprenant est dans le rôle de Sindbad, qui, venant reprendre en main l'affaire familiale, rencontre toutes les situations que doit affronter un manager. De très nombreuses situations sont des situations de dialogue : dialogues individuels ou dialogues avec des groupes. C'est dans ces affrontements que le joueur-apprenant intègre les règles de la maîtrise des dialogues, les réactions de ses interlocuteurs lui montrant, à chaque fois, s'il a eu la bonne manière de faire ou non.

5- La compétence à l'identification de ses erreurs


Les réactions des autres acteurs de la situation permettent au joueur-apprenant d'apprécier immédiatement la justesse de ses actions et d'en tirer des leçons pour son intervention suivante. Par ailleurs, après chaque étape de jeu, la totalité des coups joués par l’apprenant lui est présentée. Chaque coup qu'il a joué est accompagné d’un commentaire le situant par rapport à une «bonne manière de faire» qui sert de référence. Ainsi, tout au long du serious game, le joueur-apprenant est-il conduit à repérer ses erreurs.


Un débriefing personnalisé

 

Conclusion


Les compétences que nous venons de passer en revue sont des compétences tout à fait essentielles pour le manager de proximité. Nous voyons que ce ne sont pas des compétences techniques, mais des compétences relationnelles, qui forment la base de l'intelligence émotionnelle, cette intelligence si essentielle au pilotage des équipes.


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